« Contrôle politique de la mobilité » : différence entre les versions
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Le contrôle politique de la mobilité est un concept utilisé en géographie structurale pour expliquer la régulation des déplacements des individus dans l'espace géographique. Il distingue le nomadisme «sélectif», où les acteurs contrôlent leurs propres déplacements, du nomadisme «résiduel» et de la sédentarité, où la mobilité est régulée par d'autres. Ce concept repose sur la structuration d'espaces endorégulés, où les acteurs nomades sélectifs exercent leur influence, et d'espaces exorégulés, attribués à des acteurs dont la mobilité est contrôlée. La régulation de la mobilité est donc une manifestation de pouvoir politique et précède les échanges économiques ou les occupations concrètes. | === Géographie struturale === | ||
Le contrôle politique de la mobilité est un concept utilisé en [[géographie structurale]] pour expliquer la régulation des déplacements des individus dans l'espace géographique. Il distingue le [[Nomadisme sélectif|nomadisme «sélectif»]], où les acteurs contrôlent leurs propres déplacements, du [[Nomadisme résiduel|nomadisme «résiduel»]] et de la [[sédentarité]], où la mobilité est régulée par d'autres. Ce concept repose sur la structuration d'espaces endorégulés, où les acteurs nomades sélectifs exercent leur influence, et d'espaces exorégulés, attribués à des acteurs dont la mobilité est contrôlée. La régulation de la mobilité est donc une manifestation de pouvoir politique et précède les échanges économiques ou les occupations concrètes. | |||
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Dans l'Empire romain, les élites aristocratiques, qui étaient des nomades sélectifs, contrôlaient leur mobilité entre différents domaines, tandis que les classes subordonnées étaient soumises à des régulations politiques qui limitaient leur mobilité. | |||
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* Gaëtan Desmarais et Gilles Ritchot. ''Géographie structurale''. Editions L'Harmattan, 2001 | |||
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Dernière version du 26 octobre 2024 à 19:31
Géographie struturale
Le contrôle politique de la mobilité est un concept utilisé en géographie structurale pour expliquer la régulation des déplacements des individus dans l'espace géographique. Il distingue le nomadisme «sélectif», où les acteurs contrôlent leurs propres déplacements, du nomadisme «résiduel» et de la sédentarité, où la mobilité est régulée par d'autres. Ce concept repose sur la structuration d'espaces endorégulés, où les acteurs nomades sélectifs exercent leur influence, et d'espaces exorégulés, attribués à des acteurs dont la mobilité est contrôlée. La régulation de la mobilité est donc une manifestation de pouvoir politique et précède les échanges économiques ou les occupations concrètes.
Exemple
Dans l'Empire romain, les élites aristocratiques, qui étaient des nomades sélectifs, contrôlaient leur mobilité entre différents domaines, tandis que les classes subordonnées étaient soumises à des régulations politiques qui limitaient leur mobilité.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Gaëtan Desmarais et Gilles Ritchot. Géographie structurale. Editions L'Harmattan, 2001